1. Accueil
  2. Articles
  3. 10 femmes qui ont marqué l’histoire

10 femmes qui ont marqué l’histoire

ONE

Depuis des siècles, les femmes se mobilisent pour changer le monde grâce à leur force, leur passion et leur détermination. C’est pourquoi, en cette Journée internationale des droits des femmes, nous avons voulu célébrer 10 femmes, connues et moins connues, qui ont marqué l’histoire.

1. Gisèle Halimi

Gisèle Halimi était une avocate, femme politique et militante féministe franco-tunisienne qui a combattu toute sa vie pour le droits des femmes. Elle s’est engagée très tôt en faveur des libertés fondamentales, en tant que jeune avocate à Tunis. Elle s’est battue pour l’indépendance de l’Algérie et a dénoncé les violences commises par l’armée française. En France, elle a milité notamment pour la dépenalisation de l’avortement. En 1971, elle était l’une des signataires du Manifeste des 343 et la même année a fondé avec Simone de Beauvoir le mouvement féministe “Choisir la cause des femmes”.

2. Malala Yousafzai

Malala Yousafzai, militante pakistanaise des droits des femmes, plus jeune lauréate du Prix Nobel de la Paix et Messagère de la paix, est devenue une icône de la lutte pour les droits des filles. Déterminée à recevoir une éducation, elle a continué à aller à l’école tous les jours malgré les menaces de mort des Talibans. À l’âge de 15 ans, ils ont tenté de l’assassiner parce qu’elle revendiquait son droit, et celui des autres filles, à l’éducation. Elle a survécu et son histoire a été très médiatisée. Malala a notamment tenu plusieurs discours à l’ONU, elle a publié un livre et a renforcé son combat en créant le Malala Fund pour permettre à toutes les filles, partout dans le monde, d’aller à l’école.

3. Winona LaDuke

Winona LaDuke est une militante, écologiste, économiste et écrivaine ojibwé américaine, les ojibwés étant la plus grande nation amérindienne en Amérique du Nord. Elle s’est engagée très tôt en faveur des droits des peuples autochtones, devenant ainsi la plus jeune personne à aborder ces questions à l’ONU (elle avait alors 18 ans). Elle est à la tête de différents projets et initiatives visant à aider les peuples autochtones à récupérer leurs terres et les femmes amérindiennes à s’émanciper.

4. Joséphine Baker

Danseuse, chanteuse, actrice et résistante, Joséphine Baker est née en 1906 dans le Missouri, aux Etats-Unis, mais c’est la France qu’elle rejoint en 1925 pour danser au théâtre des Champs-Elysées, qui deviendra son pays d’adoption. Elle prôna notamment l’émancipation des Noirs américains à travers le mouvement de la Renaissance de Harlem et se bat contre la ségrégation raciale dont elle est victime aux Etats-Unis. Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, en 1939, elle devint un agent du contre-espionnage français. Elle est notamment connue pour avoir utilisé ses partitions de musique pour dissimuler des messages. Le 30 novembre 2021, Joséphine Baker entra au Panthéon, la cinquième femme à y être honorée.

5. Rosa Parks

Rosa Parks est devenue célèbre le jour où elle a refusé de laisser son siège à un homme blanc, à l’époque des lois ségrégationnistes américaines dans les bus. C’était en 1955. Mais son combat contre la discrimination raciale avait commencé bien avant cette date. En 1943, elle devint secrétaire de la section locale à Montgomery de la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP ou ‘Association nationale pour la promotion des gens de couleur’ en français) qui a participé au boycott des bus et donc à la fin de la ségrégation dans les espaces publics. Rosa Parks a reçu de nombreuses récompenses, comme la Médaille Spingarn décernée par la NAACP et le « Martin Luther King Jr. Award ».

6. Huda Shaarawi

Huda Shaarawi est souvent désignée comme la pionnière du féminisme en Egypte. Elle est surtout connue pour avoir enlevé son voile en acte de protestation dans une gare du Caire mais son action a été bien plus large. Elle fut à l’origine de nombreuses initiatives en faveur des droits des femmes : le lancement d’une revue féministe en langue arabe – ‘L’Égyptienne’ –, la fondation de l’Union féministe égyptienne (UFE), l’organisation d’une grande manifestation de femmes pendant la révolution égyptienne de 1919, et la création du Comité central des femmes du parti nationaliste Wafd, qui a permis aux femmes de s’engager en politique.

7. Maria Mutola

Maria Mutola est une sportive accomplie : elle est une des rares athlètes à avoir participé 6 fois aux Jeux Olympiques et la seule athlète mozambicaine de l’histoire, hommes et femmes confondus, à avoir remporté un titre mondial ou olympique ! Elle a en effet décroché la médaille d’or au 800m en 2000, devenant ainsi championne olympique, et elle a été 3 fois championne du monde. Au-delà de ses exploits sportifs, Maria Mutola est aussi une femme très engagée. En 2003, elle a été nommée ambassadrice de la jeunesse auprès des Nations Unies lors d’une cérémonie à Maputo, capitale du Mozambique, où elle a tenu un discours sur l’importance de la prévention du VIH/sida et sur l’influence positive qu’avait le sport sur les jeunes. Elle a d’ailleurs créé la fondation Lurdes Mutola pour promouvoir le sport auprès des jeunes mozambicains, et elle a mis en place des campagnes de vaccination et des projets pour favoriser l’accès au logement en partenariat avec le ministère de la santé du Mozambique et l’UNICEF.

8. Ellen Johnson Sirleaf

Élue Présidente de la République du Liberia en 2005, Ellen Johnson Sirleaf est devenue la première femme élue au suffrage universel à la tête d’un Etat africain, avant d’obtenir le prix Nobel de la paix en 2011. Pendant son mandat, l’ancienne présidente libérienne a permis à son pays de faire des progrès considérables : grâce à elle, la paix a été maintenue dans son pays pendant plus d’une décennie de présidence, après de nombreuses années de guerres civiles meurtrières, ce qui lui a valu d’obtenir le Prix Mo Ibrahim. Et ses prises de position anti-corruption, qui l’avaient condamnée à l’exil quelques années auparavant, se sont révélées bénéfiques pour l’équilibre politique du Liberia.

9. Nzinga Mbande

Nzinga Mbande était reine des royaumes de Ndongo et de Matamba dans l’actuel Angola, au XVIIe siècle. Elle a été l’une des plus grandes résistantes contre la traite européenne en Afrique et est devenue un symbole de la force des femmes africaines, et une source d’inspiration pour ces dernières. Elle fait aujourd’hui partie des figures du projet de l’UNESCO sur les « Femmes dans l’histoire de l’Afrique ». Pendant son règne, elle tint tête aux esclavagistes portugais. Guerrière tenace et obstinée, elle n’a jamais cédé dans ce combat contre l’esclavage.

10. Wangari Maathai

Wangari Maathai était une biologiste kényane et militante politique et écologiste, première femme africaine à recevoir le prix Nobel de la paix en 2004, pour « sa contribution en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix ». Elle a permis à de nombreuses femmes kényanes dans les zones rurales de retrouver un meilleur statut économique et social, en créant le « Green Belt Movement » dont l’objectif est de replanter des arbres en construisant des « ceintures vertes » gérées par des femmes autour des villes et villages. Son idée révolutionnaire a alors un double impact : combattre la pauvreté et les dégradations environnementales dans le même temps.

  1. Accueil
  2. Articles
  3. 10 femmes qui ont marqué l’histoire

10 femmes qui ont marqué l’histoire

ONE

Depuis des siècles, les femmes se mobilisent pour changer le monde grâce à leur force, leur passion et leur détermination. C’est pourquoi, en cette Journée internationale des droits des femmes, nous avons voulu célébrer 10 femmes, connues et moins connues, qui ont marqué l’histoire.

1. Gisèle Halimi

Gisèle Halimi était une avocate, femme politique et militante féministe franco-tunisienne qui a combattu toute sa vie pour le droits des femmes. Elle s’est engagée très tôt en faveur des libertés fondamentales, en tant que jeune avocate à Tunis. Elle s’est battue pour l’indépendance de l’Algérie et a dénoncé les violences commises par l’armée française. En France, elle a milité notamment pour la dépenalisation de l’avortement. En 1971, elle était l’une des signataires du Manifeste des 343 et la même année a fondé avec Simone de Beauvoir le mouvement féministe “Choisir la cause des femmes”.

2. Malala Yousafzai

Malala Yousafzai, militante pakistanaise des droits des femmes, plus jeune lauréate du Prix Nobel de la Paix et Messagère de la paix, est devenue une icône de la lutte pour les droits des filles. Déterminée à recevoir une éducation, elle a continué à aller à l’école tous les jours malgré les menaces de mort des Talibans. À l’âge de 15 ans, ils ont tenté de l’assassiner parce qu’elle revendiquait son droit, et celui des autres filles, à l’éducation. Elle a survécu et son histoire a été très médiatisée. Malala a notamment tenu plusieurs discours à l’ONU, elle a publié un livre et a renforcé son combat en créant le Malala Fund pour permettre à toutes les filles, partout dans le monde, d’aller à l’école.

3. Winona LaDuke

Winona LaDuke est une militante, écologiste, économiste et écrivaine ojibwé américaine, les ojibwés étant la plus grande nation amérindienne en Amérique du Nord. Elle s’est engagée très tôt en faveur des droits des peuples autochtones, devenant ainsi la plus jeune personne à aborder ces questions à l’ONU (elle avait alors 18 ans). Elle est à la tête de différents projets et initiatives visant à aider les peuples autochtones à récupérer leurs terres et les femmes amérindiennes à s’émanciper.

4. Joséphine Baker

Danseuse, chanteuse, actrice et résistante, Joséphine Baker est née en 1906 dans le Missouri, aux Etats-Unis, mais c’est la France qu’elle rejoint en 1925 pour danser au théâtre des Champs-Elysées, qui deviendra son pays d’adoption. Elle prôna notamment l’émancipation des Noirs américains à travers le mouvement de la Renaissance de Harlem et se bat contre la ségrégation raciale dont elle est victime aux Etats-Unis. Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, en 1939, elle devint un agent du contre-espionnage français. Elle est notamment connue pour avoir utilisé ses partitions de musique pour dissimuler des messages. Le 30 novembre 2021, Joséphine Baker entra au Panthéon, la cinquième femme à y être honorée.

5. Rosa Parks

Rosa Parks est devenue célèbre le jour où elle a refusé de laisser son siège à un homme blanc, à l’époque des lois ségrégationnistes américaines dans les bus. C’était en 1955. Mais son combat contre la discrimination raciale avait commencé bien avant cette date. En 1943, elle devint secrétaire de la section locale à Montgomery de la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP ou ‘Association nationale pour la promotion des gens de couleur’ en français) qui a participé au boycott des bus et donc à la fin de la ségrégation dans les espaces publics. Rosa Parks a reçu de nombreuses récompenses, comme la Médaille Spingarn décernée par la NAACP et le « Martin Luther King Jr. Award ».

6. Huda Shaarawi

Huda Shaarawi est souvent désignée comme la pionnière du féminisme en Egypte. Elle est surtout connue pour avoir enlevé son voile en acte de protestation dans une gare du Caire mais son action a été bien plus large. Elle fut à l’origine de nombreuses initiatives en faveur des droits des femmes : le lancement d’une revue féministe en langue arabe – ‘L’Égyptienne’ –, la fondation de l’Union féministe égyptienne (UFE), l’organisation d’une grande manifestation de femmes pendant la révolution égyptienne de 1919, et la création du Comité central des femmes du parti nationaliste Wafd, qui a permis aux femmes de s’engager en politique.

7. Maria Mutola

Maria Mutola est une sportive accomplie : elle est une des rares athlètes à avoir participé 6 fois aux Jeux Olympiques et la seule athlète mozambicaine de l’histoire, hommes et femmes confondus, à avoir remporté un titre mondial ou olympique ! Elle a en effet décroché la médaille d’or au 800m en 2000, devenant ainsi championne olympique, et elle a été 3 fois championne du monde. Au-delà de ses exploits sportifs, Maria Mutola est aussi une femme très engagée. En 2003, elle a été nommée ambassadrice de la jeunesse auprès des Nations Unies lors d’une cérémonie à Maputo, capitale du Mozambique, où elle a tenu un discours sur l’importance de la prévention du VIH/sida et sur l’influence positive qu’avait le sport sur les jeunes. Elle a d’ailleurs créé la fondation Lurdes Mutola pour promouvoir le sport auprès des jeunes mozambicains, et elle a mis en place des campagnes de vaccination et des projets pour favoriser l’accès au logement en partenariat avec le ministère de la santé du Mozambique et l’UNICEF.

8. Ellen Johnson Sirleaf

Élue Présidente de la République du Liberia en 2005, Ellen Johnson Sirleaf est devenue la première femme élue au suffrage universel à la tête d’un Etat africain, avant d’obtenir le prix Nobel de la paix en 2011. Pendant son mandat, l’ancienne présidente libérienne a permis à son pays de faire des progrès considérables : grâce à elle, la paix a été maintenue dans son pays pendant plus d’une décennie de présidence, après de nombreuses années de guerres civiles meurtrières, ce qui lui a valu d’obtenir le Prix Mo Ibrahim. Et ses prises de position anti-corruption, qui l’avaient condamnée à l’exil quelques années auparavant, se sont révélées bénéfiques pour l’équilibre politique du Liberia.

9. Nzinga Mbande

Nzinga Mbande était reine des royaumes de Ndongo et de Matamba dans l’actuel Angola, au XVIIe siècle. Elle a été l’une des plus grandes résistantes contre la traite européenne en Afrique et est devenue un symbole de la force des femmes africaines, et une source d’inspiration pour ces dernières. Elle fait aujourd’hui partie des figures du projet de l’UNESCO sur les « Femmes dans l’histoire de l’Afrique ». Pendant son règne, elle tint tête aux esclavagistes portugais. Guerrière tenace et obstinée, elle n’a jamais cédé dans ce combat contre l’esclavage.

10. Wangari Maathai

Wangari Maathai était une biologiste kényane et militante politique et écologiste, première femme africaine à recevoir le prix Nobel de la paix en 2004, pour « sa contribution en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix ». Elle a permis à de nombreuses femmes kényanes dans les zones rurales de retrouver un meilleur statut économique et social, en créant le « Green Belt Movement » dont l’objectif est de replanter des arbres en construisant des « ceintures vertes » gérées par des femmes autour des villes et villages. Son idée révolutionnaire a alors un double impact : combattre la pauvreté et les dégradations environnementales dans le même temps.

A suivre

10 femmes qui ont marqué l’histoire

10 femmes qui ont marqué l’histoire

Tout ce que vous ignorez sur la lutte contre le sida

Tout ce que vous ignorez sur la lutte contre le sida

Rencontrez 8 femmes qui luttent contre le COVID-19

Rencontrez 8 femmes qui luttent contre le COVID-19